LifeStyle, S’expatrier en famille Etape N°4 : Quitter son job

S’expatrier c’est se mettre en déséquilibre mental. Jusqu’à il y a un mois, je travaillais dans une société de service, j’avais pris l’habitude de changer tous les 3 à12 mois de client, d’environnement, de collègues. Mais pas de « société mère » et c’est l’aspect que je préférais : être rattachée à une société tout en variant ses missions, accepter les nouveaux challenges. Seulement, je suis une sentimentale, alors tourner la page, c’est un moment un peu difficile pour moi.

Avec le temps j’ai appris que dire au-revoir c’est aussi dire bonjour à de nouvelles opportunités et rencontres ! Je ne passe jamais seule cette phase, je suis toujours accompagnée de mes très chers compagnons de route : le doute et la déprime. Fort heureusement, l’excitation, la motivation et la curiosité sont toujours de la partie.

On me pose très souvent la question si je n’ai pas peur de partir « à l’aveugle » dans ce nouveau pays. Ça étonne très souvent, mais absolument pas. Je ne suis pas une exception de la nature, juste que, ça a bien fini par rentrer, que même si les débuts sont toujours déroutants, le secret c’est de se créer rapidement de nouvelles habitudes. En plus, on finira bien par créer de nouveaux liens ou au moins un contact terrien à la E.T. Par contre, mon nouveau statut ‘sans emploi’ et le fait que mon avenir professionnel m’est complètement obscur à l’heure actuelle (des changements de carrière en vue ?) c’est assez stressant et horriblement effrayant !!

Quitter son emploi

Breeeeeffff ! Longue introduction pour dire qu’il nous a bien fallu à un moment quitter nos emplois !

Si vous avez suivi les épisodes 1, 2 et 3 de notre aventure, vous savez déjà que nous nous étions fixés une date limite de départ courant janvier (liée à la validité de ma lettre d’introduction pour demander mon visa au Canada). Date limite qui s’appliquait sous-réserve que nos entreprises ne nous proposaient pas une opportunité de folie avec un départ un poil plus tard disons mars grand max.

En bonne psycho-rigide élève, j’avais imaginé plusieurs scénarios et établi des dates de départ de nos entreprises selon les différentes situations. Il y a toujours le scénario perfecto qui inspire la zénitude et puis celui où l’on est obligé de faire un énorme travail sur soi pour ne pas s’arracher les cheveux. Perso, j’aime bien avoir un minimum d’informations précises pour me projeter. Mais ça c’était avant…de découvrir le monde de l’expatriation ^^. Finalement, s’expatrier c’est un peu comme travailler sur un projet IT en mode agile : on revoit les priorités selon les besoins du client tout au long du projet et on accepte les changements au lieu de suivre un plan. Yéé

Établir les scénarios

Scénario n°1 : On part sans entreprise et sans avoir trouvé un travail là bas.

> On dépose nos démissions 3 mois avant ( en octobre pour nous)

Scénario n°2 : On part sans entreprise et avec un travail là-bas.

> On dépose nos démissions TOUT DE SUITE !!

Scénario n°3 : On part avec une entreprise

> L’un de nous deux pose sa démission 3 mois avant la date de départ, l’autre juste avant de partir et Yalla!

(Le statut d’expatriation n’existe quasiment plus on parle plutôt de transfert d’employé. On n’est plus rattaché à l’entité d’origine mais à la nouvelle par un contrat local.)

Retour à la réalité

Si ça n’avait tenu qu’à moi, en juin, j’aurais déposé ma démission pour partir en septembre (au Canada) mais il y avait cette opportunité de partir avec l’entreprise del Rey et cela, malgré le fait que nous ne connaissions ni la destination ni la date approximative de départ. Résultat, pour maximiser le plaisir, ce suspens a duré plus de 4 mois…4 mois c’est très long quand on souhaite déjà être ailleurs.

En août, en sirotant un mojito, nous avions fait le choix de suivre notre plan initial et de déposer nos lettres de démission en octobre (scénario N°1) si d’ici là aucun compromis n’avait été trouvé avec l’entreprise. Comme vous vous en doutez, sinon cela aurait été beaucoup trop facile, nous n’avions toujours pas l’ensemble des éléments pour prendre notre décision en octobre. Cela nous a conduit, sûrement parce que l’espoir fait vivre, à préférer parier (et prier les dieux) sur le fait que les négociations allaient aboutir inéluctablement positivement et rapidement. Au risque, dans la cas contraire, de m’obliger à rentrer sur le territoire Canadien avec les enfants et sans l’homme qui lui terminerait son préavis.

1 mois plus tard soit Novembre et des courbatures aux doigts de les avoir tant croisés, nous avions (enfin) la destination, le salaire et le package mais pas le VISA…dois-je rappeler que sans le VISA pas d’expatriation aux States ???

C’est ainsi que toujours guidé par L’ESPOIR, nous avons laissé passer la date limite pour valider ma lettre d’introduction et obtenir un visa Canadien – ADIEU CANADA – et dire hypothétiquement BONJOUR LES STATES.

Pour résumer la situation, il y a encore quelques jours nous n’avions toujours pas de VISA pour les USA, plus de crèche pour Fruit de la passion N°2 et plus de VISA pour le Canada.. No Stress surtout ^^ Sans oublier, que malgré les incertitudes, j’avais bien dû suivre mon plan de départ et déposer ma lettre en octobre pour fin décembre donc j’étais aussi sans revenu…

Mais nos prières ayant été entendues et la chance aidant vendredi 7 Février nous avons obtenus nos VISAS! Joie, confettis et tutti quanti

NB : Il existe d’autre possibilité que la démission pour quitter son job : demander un congé sabbatique, négocier une rupture conventionnelle, prendre un congés sans solde; à vous de choisir la solution qui vous conviendra le mieux !

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