Lifestyle, Entreprendre de s’entreprendre : L’expatriation propice à l’entreprenariat ?

J’ai toujours eu comme rêve de créer ma société. Je me disais : « pendant mes congés maternité et parentaux… »

 » Okay c’est le moment d’y réfléchir sérieusement. »

J’ai du temps (en tout cas, plus de temps…) et puis la grossesse est un moment propice pour mener une introspection. Mais j’avais oublié, tout d’abord :

  • Le facteur GROSSESSE = grosse fatigue + coupure de transmission neuronales pour moi.
  • Et puis le second facteur qui plus est, hyper important : l’ENFANT = quasiment plus de temps pour soi mis à part dormir quand on PEUT.

Après deux grossesses et deux congés mat, j’en ai conclu que, finalement, ce n’était pas la période la plus calme pour entreprendre d’autres grands changements dans ma vie.

Avoir des enfants modifie nos comportements d’achats, nos habitudes, notre organisation et notre façon de voir le monde se transforme. Tout est chamboulé. On souhaite avoir du temps pour sa famille et se plaire dans son travail ou dans sa vie. La recherche du bien être en devient presque obsessionnelle. On voit le temps défiler sous nos yeux, nos enfants grandissent, nos corps vieillissent. Et nous voilà propulsés dans une tourmente à la recherche du job et de la vie parfaite. Risque de frustration facteur 10.

La solution, l’entreprenariat ?

C’est alors que l’entrepreneuriat nous semble l’Eldorado ( flexibilité du temps de travail, plus de hiérarchie, gagner plus d’argent..) cela implique d’entendre qu’on renonce à beaucoup d’avantages salariaux. L’entière responsabilité repose sur nos épaules. Gagner plus oui, mais au bout de combien de temps ? et puis qu’en est-il de la charge administrative, la peur de l’échec…

Autour de moi il y a eu les personnes qui ont réussi, celles qui ont connu des échecs et qui ont rebondi et celles qui, comme moi, réfléchissent.

Notre expatriation est une belle opportunité ou bien le petit coup de pied au Q dont j’avais besoin pour me créer ce moment propice de prendre du temps pour moi et enfin essayer.

Mon Visa de travail ne sera délivré que dans plusieurs mois. Nous avions projeté de mettre les enfants au moins 2 jours dans une Pre-school. Soit 2 jours de temps libre sans enfants à lutter pour ne pas faire le ménage, le rangement ou tout autre tâche qui pourrait interférer dans mon projet de création d’entreprise. La réalité, c’est que finalement cela ne sera peut-être pas possible. Le coût pour deux risque de peser trop lourd sur notre budget et puis les journées de pré-school sont plutôt des longues demi-journées : 8.30 AM – 2.30 PM …. La réalité fait mal.

Malgrè tout, je sens qu’il suffirait d’un peu d’organisation (enfin j’espère…) et de courage. J’ai trente ans et je me sens prête à relever les défis. Je veux profiter de notre expérience en Amérique du nord pour m’imprégner de cette culture entrepreneuriale.

Je veux que mon projet (association ou futur job, ou entreprise) soit éthique et qu’il ait un sens pour moi et les autres.

Aujourd’hui, l’expatriation est mon prétexte, mais en réalité, je crois que ça fait des mois que je me motive à coup de mantra et de bienveillance envers moi-même pour me réaliser.

Je ne sais pas si je monterai quelque chose un jour, par contre, je compte bien mettre tout en oeuvre pour que mon job reflète ce que je suis et mes valeurs.

YES WE CAN !

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